Ce blog a pour objectif de mettre par écrit et en un seul endroit des structures de cours plus ou moins détaillés qui me semblent particulièrement bien pensés pour être efficaces au plus grand nombre. 

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Je débute le blog par les diverses leçons d'orthographe tirées du livre :

"Scénarios pour mieux écrire les mots" aux éditions québécoises : CHENELIERE EDUCATION

de C. LEROUX et L.MARTIN.

A l'exception de 2 leçons (le magicien Hélas -Le jeu du tunnel), toutes les leçons sont basées sur le même principe:

1-On compare les diverses écritures d'un même son dans un mot et voir l'écriture la plus usitée. 

2-On en tire une règle générale. 

3-Les exceptions, elles, s'apprennent avec le temps et l'expérience. Les exceptions sont appelés les mots Hors-la-Loi.

Le magicien Hélas

Leçon tirée de: "Scénarios pour mieux écrire les mots" aux éditions québécoises : CHENELIERE EDUCATION de C. LEROUX et L.MARTIN.

Objectif: retenir un maximum de mots qui commencent par la lettre "H". 

Cette leçon est différente des autres puisqu'elle fait travailler la mémoire avec une scénette. On ne cherche pas particulièrement à trouver des points communs entre les mots amenant une logique. 

 1er temps:

-lecture de l'histoire du magicien Hélas. A la fin de la lecture, travail de mémorisation, les enfants essayent de retrouver un maximum des mots de l'histoire enfermés dans la cage. 

Exemple: Hélas / Homard / Hibou ....

2eme temps:

-chercher dans le dictionnaire la page des mots qui commencent par la lettre H. L'enfant peut alors dessiner les mots qu'il aime et qui commencent par la lettre H. 

De cette manière ce sont logiquement les noms communs qui sont dessinés.

Exemple: Hot-dog / Héro / Hamburger ...

3eme temps: 

-travail avec la lettre H sur les familles de mots. L'adulte peut avoir préparé des images avec un nom commun commençant par la lettre H, facile à dessiner et des valises avec inscrit dessus les mots ayant une origine commune et plus difficiles à représenter.

 Exemple: Horloge ---> Heure + Horaire + Horodateur ...

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ces 3 étapes peuvent se chevaucher, peuvent n'être réalisées que partiellement. Selon l'enfant, l'adulte modèle le travail. 

Le jeu du tunnel

Leçon tirée de: "Scénarios pour mieux écrire les mots" aux éditions québécoises : CHENELIERE EDUCATION de C. LEROUX et L.MARTIN.

Objectif: retenir un maximum de lettres muettes en recherchant des mots de la même famille. 

Cette leçon est différente des autres puisqu'elle fait travailler la mémoire avec une scénette. On ne cherche pas particulièrement à trouver des points communs entre les mots amenant une logique, nous sommes dans l'exception. 

 1er temps:

-présenter un grand nombres de mots dans des véhicules en indiquant que tous ces mots ont une particularité, ils ont une lettre muette. 

L'objectif ici est de repérer les lettres muettes que l'on rencontre le plus souvent par un tri. 

Exemple:  -t , -s , -d     chat / souris / chaud

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2eme temps:

-montrer le tunnel et expliquer qu'il faut évacuer le tunnel des véhicules. Pour cela il faut trouver la lettre muette de chaque mot. Chercher des mots de la même famille pour retrouver la lettre muette.

Exemple:      cha ---> chaton , chatière, chatte ... la lettre muette est la lettre "T".

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3eme temps:

-Automatisation du jeu du tunnel grâce au matériel de jeu.

La règle du fromage

Leçon tirée de: "Scénarios pour mieux écrire les mots" aux éditions québécoises : CHENELIERE EDUCATION de C. LEROUX et L.MARTIN.

Objectif: utiliser les lettres -ge à la fin d'un mot lorsqu'on entend le son (je).

1er temps:

On rappelle ce qu'est l'orthographe. On explique que l'on va chercher des points communs entre les mots.

On présente la souris, et on donne à l'enfant les étiquettes de mots. L'enfant lit les mots et indique s'il pense que la souris les mange. L'adulte indique si la souris mange effectivement les mots proposés.

On ne s'intéresse qu'aux étiquettes mangées par la souris et in cherche un point commun à tous:

-tous les mots finissent par le son (je). 

-Le son (je) s'écrit toujours -ge.

La leçon est : Quand on entend le son (je) à la fin d'un mot, on écrit TOUJOURS -ge.

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2eme temps:

-on peut demander à l'enfant de réexpliquer le jeu, son déroulé et la leçon qui en découle.

-on peut faire des dictées de mots respectant cette règle.

-on peut faire des dictées de phrases avec des mots respectant cette règle.

Les figures géométriques planes

A l'école, en géométrie il est demandé de connaitre les solides etpar opposition les figures géométriques planes. 

Difficultés fréquentes rencontrées par les élèves à l'école: 

-manque de connaissance des noms directs des figures peu fréquentes ( pentagone, hexagone, octogone, décagone...) . La cause est une reconnaissance uniquement visuelle, des mots difficiles à retenir car peu usités au quotidien. 

remédiation : travailler sur les "mots-cousins", les suffixes. 

exemple: TRIangle, TRIcycle, TRIo, TRImarans ....

-manque de lien entre les figures géométriques. Ils ne sont pas percues comme unne continuité mais comme des figures propres à elles mêmes. Cette façon d'enseigner apporte une difficulté principalement sur les termes d'ensemble. 

ex:les ovoïdes, les polygones, les parallélépipèdes, les figures géométriques.

remédiation: présentation sous une classification emboitée ou sous forme de clé de détermination. 

Observation en classe:

Depuis plusieurs années, j'enseigne les figures géométriques sous la forme d'une classification emboitée avec un travail sur les suffixes. 

J'ai observé que les élèves retenaient bien les mots difficiles grâce au travail sur les préfixes. Toutefois la forme de classification emboitée si elle amène aux élèves les plus avancés sur ce domaine, de maitriser l'ensemble des informations et surtout de savoir jongler avec elles et percevoir le lien entre chacun, beaucoup d'élèves ont du mal à comprendre le lien dans l'emboitement (construit progressivement). 

La classification emboitée est utilisée pour introduire la classification emboitée du vivant. 

Toutefois la difficulté rencontrée (plus à Paris qu'à Saint-Denis) pour comprendre un classement emboité me laisse supposer qu'une structure en clé de determination permettrait une lecture plus lisible pour tous (de cette clé de determination, il est possible de créer une classification emboitée).

Les avantages de la structure en clé de détermination:

-Utiliser un seul et mëme support pour regrouper l'ensemble des connaissances autour des figures planes. 

-un support qui crée du lien entre les différentes figures. 

-un support et une présentation permettant de regrouper sur une mëme colonne l'ensemble des mots se terminant par -gone et ainsi faciliter la recherche de points communs. 

-une présentation qui fixe le cercle, quoi que dépendant des polygones comme étant un polygone à une infinité de cötés; Mathématiquement il n'est pas percu ainsi, mais instinctivement les élèves le comprennent bien.